De l’exigence

voiture en panne

Conakry - 23H - Janvier 2025

Je suis exigeante.

Je m’en suis rendue compte parce que ça transparaît dans mes expérimentations de vidéos ces derniers jours.

Je me l’avoue à moitié.

Vraiment ?

Ce mot est tellement… déplacé, dans une société qui veut le tout, tout de suite, et surtout restons légers.

Cette exigence qui transparaît dans ce que je fais depuis des années, je l’ai soigneusement cachée, mis sous le tapis pour qu’elle … ne dérange pas.

Aujourd’hui, elle se montre clairement.

Pourquoi ? parce que je suis dans un entre-deux qui ne se nie pas, qui se vit dans les tripes et les tripes ne mentent pas.

Alors allons-y.

Je suis exigeante dans le regard que je porte sur un milieu, mais pas que, sur le monde en général.

Je suis intransigeante même sur les mensonges qu’on se fait à soi-même et aux autres, que notre créativité, nos vision, nos projets doivent restés dans une certaine “mesure”.

Mon exigence et mon intransigeance cassent les moules, subtilement avec tact, souvent, parfois avec fureur.

Toujours avec amour.

J’en suis rendue là aujourd’hui.

Ne plus me cacher, ne plus fuir, ne plus dire à moitié.

L’exigence de se tenir droit dans ses bottes dans l’inconfort nécessaire à un rappel de qui nous sommes.

Sans poésie, sans artifices mais avec ferveur.

Il en va de ce qui se posera pour demain.

Après l’écroulement.

Quand on se regardera enfin pour dire: “ j’étais debout”.

C’est l’exigence de ma vision.

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